Comment devenir influenceur ?

L’avènement des réseaux sociaux a propulsé le secteur du marketing d’influence. En effet, avec Facebook et Instagram qui cumulent un total de 3 milliards d’utilisateurs actifs chaque mois, être influenceur est devenue une activité rentable. En effet, les contenus marketing sont devenus de vrais leviers de croissance. Voici pour vous une sélection des meilleures astuces pour devenir influenceur.

Les compétences requises pour devenir influenceur

Un influenceur est une personne qui influence l’opinion, le comportement et les habitudes de consommation, en se servant d’une importante audience acquise sur le web, ou via les différents réseaux sociaux. Autrement dit, l’influenceur exerce de l’ascendant sur ses abonnés, et les incite à consommer les produits dont il fait la publicité.

La première condition requise est de maîtriser à la perfection les rouages du web et des réseaux sociaux. En effet, ce sont vos outils de travail. L’influence marketing est basée sur la communication, ce qui signifie que l’influenceur doit avoir la capacité d’attirer le maximum de visiteurs, afin de se constituer une forte communauté d’abonnés.

La maîtrise de certains logiciels constitue également un atout non négligeable, en particulier si l’influenceur œuvre dans le domaine de la mode, ou fait la promotion d’un produit sanitaire. Par exemple, il peut avoir besoin de recourir à Photoshop pour retoucher certaines photos, avant de les mettre en ligne.

Mais la plus grande force de l’influenceur réside sûrement dans le fait qu’il puisse produire des contenus ciblés, en adaptant ses capacités rédactionnelles à chaque audience qu’il vise. Par conséquent, disposer de véritables connaissances dans le domaine dans lequel il œuvre peut représenter un avantage intéressant pour lui. Par exemple, un influenceur sport titulaire d’un BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport) influencera plus facilement ses abonnés.

La détermination de l’audience-cible

Pour déterminer votre audience-cible, vous devez avant tout définir les différents services ou produits que vous proposez à vos prospects, et établir à quels types de besoins ils correspondent. Une fois la clientèle idéale identifiée, vous pourrez la segmenter en fonction de leur âge, de leur pouvoir d’achat et de leur niveau de satisfaction par rapport à vos prestations, etc.

Pensez également à réaliser une veille concurrentielle. Pour cela, prêtez attention à la concurrence, en particulier aux services proposés par les influenceurs concurrents. Prenez cependant garde à ne pas les imiter. Au contraire, servez-vous de ce qu’ils font pour trouver des idées novatrices.

Les partenariats avec les marques commerciales

L’influenceur vit de ses partenariats avec des enseignes commerciales. Pour trouver des partenaires, commencez par vous adresser à des marques commerciales que vous consommez et que vous connaissez bien.

Gardez à l’esprit que chaque produit offert par un fabricant dans le cadre d’un partenariat représente pour lui une perte financière. Aussi, tâchez de trouver le meilleur argument pour le convaincre de la plus-value que vous représenterez pour son entreprise. N’hésitez pas à mettre en avant vos atouts, tels que vos diplômes, et montrez-lui que votre communauté d’abonnés correspond à la clientèle qu’il recherche pour ses produits.

Par ailleurs, il se peut que vous n’ayez pas besoin d’envoyer des demandes de partenariat. En effet, il n’est pas rare que les différentes marques décident de faire appel aux influenceurs les plus actifs, en particulier si leurs communautés de followers les intéressent.

Le statut juridique de l’influenceur

Comme pour tous les secteurs d’activité, le métier d’influenceur nécessite d’avoir un statut juridique approprié. Le statut d’auto-entrepreneur semble convenir à cette profession. En effet, il favorise la création d’une entreprise sans vous encombrer de lourdes formalités administratives. Cependant, le chiffre d’affaires sera limité par un plafonnement fixé légalement à 70 000 euros.

D’un autre côté, une société du type EURL ou SASU constitue également une bonne option. En effet, cela résoudrait le problème de plafonnement des chiffres d’affaires.

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